Arrêt ou stationnement sur la bande d’arrêt d’urgence
Infraction au stationnement sur la bande d’arrêt d’urgence : sanctions financières et retrait de points
Comment utiliser correctement la bande d'arrêt d'urgence
Si vous n’êtes pas dans une situation d’urgence, veuillez vous arrêter aux aires de repos.
En cas d’urgence :
Stationnez avec précaution sur la bande d’arrêt d’urgence et activez vos feux de détresse.
Avant de quitter le véhicule, veuillez revêtir votre gilet jaune pour être visible par les autres conducteurs, de jour comme de nuit.
Toujours sortir du véhicule du côté droit.
Si vous avez des passagers, demandez-leur de sortir du même côté et de se mettre en sécurité de l’autre côté de la barrière de sécurité.
Marchez derrière la barrière de sécurité pour placer le triangle de signalisation à 30 mètres du véhicule, afin d’avertir les autres conducteurs. En aucun cas, ne traversez les voies pour atteindre une borne d’appel d’urgence située de l’autre côté.
Retournez près de votre véhicule et attendez les secours derrière la barrière de sécurité.
Les statistiques
En moyenne, un piéton ne survit que pendant 20 minutes sur une autoroute.
En 2013, 5 101 infractions ont été relevées pour circulation sur une bande d’arrêt d’urgence.
Sauf en cas de nécessité absolue, les conducteurs ne doivent pas arrêter ou stationner leur véhicule sur les chaussées et les accotements, y compris sur les bandes d’arrêt d’urgence des autoroutes.
Tout conducteur se trouvant dans la nécessité absolue d’immobiliser son véhicule doit le faire en dehors des voies réservées à la circulation et dans tous les cas assurer la présignalisation de ce véhicule. S’il n’est pas en mesure de le remettre en marche par ses propres moyens, il doit faire le nécessaire pour assurer d’urgence le dégagement de l’autoroute.
Le fait, pour tout conducteur, de contrevenir aux dispositions du présent article est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe.
Lorsque le conducteur ou le titulaire du certificat d’immatriculation est absent ou refuse, malgré l’injonction des agents, de faire cesser le stationnement irrégulier, l’immobilisation et la mise en fourrière peuvent être prescrites dans les conditions prévues aux articles L. 325-1 à L. 325-3.
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