Excès de vitesse entre 40 et 49 km/h
En 2018, les excès de vitesse ont été à l’origine de 29 % des accidents mortels sur les routes, en faisant ainsi la principale cause de mortalité sur les voies françaises.
Amende et retrait de points pour un excès de vitesse entre 40 km/h et 49 km/h

Quelles sont les conséquences d’un excès de vitesse ?
Toujours garder à l’esprit que lorsque vous roulez à grande vitesse, la clarté de vision du conducteur diminue. Il est moins capable de distinguer clairement les objets tels que les panneaux de signalisation ou les autres véhicules. Cela conduit à une concentration accrue du conducteur sur le centre de son champ de vision.
La vitesse est directement liée à la fréquence et à la gravité des accidents.
En 2009, si tous les usagers de la route avaient respecté les limitations de vitesse, cela aurait entraîné une réduction de moins de 3,8 km/h de la vitesse moyenne pratiquée. Selon l’hypothèse de Nilsson, cela aurait résulté en une diminution de 17,9 % du nombre d’accidents mortels.
On peut donc en conclure qu’au moins 700 accidents mortels en moins auraient été enregistrés en 2009, et que 760 personnes auraient pu éviter la mort.
I. – Le fait, pour tout conducteur d’un véhicule à moteur, de dépasser de moins de 50 km/h la vitesse maximale autorisée fixée par le présent code ou édictée par l’autorité investie du pouvoir de police est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.En cas de dépassement de la vitesse maximale autorisée compris entre 40 et 49 km/h, réduction de 4 pointsII. – Toute personne coupable de l’infraction de dépassement de la vitesse maximale autorisée de 30 km/h ou plus encourt également les peines complémentaires suivantes :1° La suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle ;
2° L’interdiction de conduire certains véhicules terrestres à moteur, y compris ceux pour la conduite desquels le permis de conduire n’est pas exigé, pour une durée de trois ans au plus ;
3° L’obligation d’accomplir, à ses frais, un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

Partagez cet article :
